Ishtar, une interview touchante: Le nouvel album, son amour pour Paris, la joie de vivre…

Ishtar est au cœur de l’actualité musicale du moment. Son album en Français « Baila » est sortie il y a maintenant une semaine, le 24 Juin.

Le public est réceptif à la musique de cette femme authentique qui nous invite à la fête et nous transporte dans un monde meilleur.

Nous avons eu l’occasion de la rencontrer au coeur du 9eme arrondissement de Paris à l’hotel Eugène en ville ****. Une interview sincère où l’artiste nous évoque son album et nous livre ses sentiments sur le monde qui l’entoure.

 

Bonjour Ishtar, nous sommes ravis d’être là, merci pour l’invitation!

Merci à vous!

Pouvez-vous vous décrire en 3 mots ?

Je suis une femme artiste, épouse et maman. J’ai grandi dans un environnement multiculturel et

j’essaye de partager cette « multiculture » grâce à la musique. C’est un appel à la tolérance et à la

fête.

Comment êtes-vous venue à la musique ?

Quand j’étais enfant, mon père jouait les chansons de Jaques Brel, Enrico Macias et Charles

Aznavour à la guitare, il était fasciné par la musique. Ma grand mère maternelle chantait, mon

grand-père écoutait du Flamenco que je percevais comme des prières.

Vous êtes restez fidèle à vos origines tout au long de votre carrière, pensez-vous que cette fidélité vous a permis de perdurer auprès de votre public ?

Dans la vie il faut être sincère. Quand on décide de faire quelque chose, il faut aller jusqu’au bout

ou ne pas le faire du tout. C’est mon « motto ».

J’ai appris le partage grâce à la musique, à travers le public ou avec les gens avec qui je travaille.

J’ai trouvé l’épanouissement sur scène, cela m’a permis de m’ouvrir aux autres.

Grâce au public, je vois que mes origines sont un pont entre différentes personnes, elles cassent

les barrières. Même si l’on ne comprend pas les paroles de mes chansons, je vois cette énergie

qui passe, cette humanité.

Comment avez-vous vécu le succès qui est venu avec votre groupe « Alabina » ?

À l’époque on ne pensait à rien. Nous étions sur les routes, à la rencontre du public, la seule chose

que je me disais était « on va où ? ». C’est arrivé très vite, j’étais fascinée, c’était une émotion

difficile à décrire.

Quand on fait de la musique, on ne sait pas. C’est comme en cuisine, on peut utiliser les meilleures

épices, des ingrédients « bio », au final c’est celui qui mange le plat qui décide.

Je ne me disais pas « tu es une star », j’ai vécu le succès après le succès. C’était comme être en

trans pendant quelques années.

Votre nouvel album « Baila » marque un retour à la chanson française. Comment vous est

venue cette idée ?

La France c’est la maison pour moi. C’est là que j’enregistre, je pars pour des concerts ou autres

mais j’y reviens toujours.

Plus jeune, j’ai craqué pour Paris. Je pouvais rester des heures sur un banc à observer les gens,

leur langage corporel, la festivité qui se dégageait d’eux, puis cette « multicouleur ».

L’envie de faire cet album est née il y a 2 ans. Je me sentais de plus en plus citoyenne étant en

France plus qu’ailleurs.

Nous avons commencé à enregistrer, puis sont survenus les malheureux évènements que l’on connait.

 

 

Ishtar nous livre ses émotions suite aux attentats parisiens…

J’ai été bouleversée en tant que citoyenne et en tant qu’artiste. Mais je me suis dis « tu ne vas pas

arrêter » . Ça a été difficile au début, « A Paris » est un morceau festif et c’est dure de promouvoir la

fête quand les gens sont en deuil, mais lors de mon concert qui a eu lieu en décembre, la salle

était pleine. J’ai vu l’énergie qui se dégageait du public, le lâché prise des gens, la tolérance dans

toute sa splendeur.

J’ai voulu cet album très festif pour rappeler aux gens d’aller fouiller dans une ressource naturelle

qui est la joie de vivre.

 



Avez-vous pris part à l’écriture des textes dans cet album ?

Oui, étant perfectionniste, je suis très impliquée dans l’écriture des textes. C’est Indila qui m’a

envoyé le texte de « Toi et moi ». J’ai pensé à une union, cette phrase m’est venue « Tout le

monde est la ce soir, seulement pour toi et moi ». Ça a été ma touche personnelle et elle a validé

car c’était son travail.

« Eucalyptus » est l’adaptation d’une chanson Israélienne en hébreu. Je la chante depuis toute

petite et j’avais une véritable envie de la traduire pour la partager avec mon public Français. Cela

n’a pas été facile, il fallait trouver les mots justes. Alors je l’ai confiée à une amie compositrice et

interprète qui me connait parfaitement. Nous avons travaillé ensemble dessus.

Je suis obligée de m’impliquer. A part pour les reprises, où je ne peux pas toucher au texte.

En parlant de reprise, pourquoi avoir choisi de reprendre « Foule Sentimentale » d’Alain

Souchon ?

Car les paroles sont hélas très actuelles! On vit dans un monde tellement matériel. Tout est dans

le besoin immédiat. L’information doit être maximale dans un minimum de temps, le plaisir est

immédiat, on le reçoit très vite et on l’oublie encore plus vite. Moi j’aime prendre mon temps, je suis

encore curieuse de la vie.

Avec l’été qui approche, avez-vous une tournée de prévue ?

On ne prévoit rien, c’est moi qui suit le public, pas l’inverse. À partir du moment où l’album sort, il

ne m’appartient plus, il est au public. Bien évidemment j’ai envie d’aller à sa rencontre, et de

partager la scène, de partager tout simplement.

Prenez vous part aux réseaux sociaux ?

On ne peut pas y échapper ! On vit dans un monde où il faut jouer avec les cartes que l’on nous

donne. Bien-sur, je préfère le face à face mais cela nous permet d’aller plus loin, de toucher plus

de gens, puis les messages passent plus vite et plus largement.

Comme dans tout il faut juste trouver l’équilibre car il y a des bons mais aussi des mauvais côtés.

Merci pour vos réponses Ishtar. Nous allons passer aux questions décalées maintenant, nous vous proposons de compléter ces

phrases :

Mon meilleurs souvenir sur scène…

Il y en a beaucoup, c’est pas facile, une scène à New York en 2002…

J’adorerais collaborer avec…

Sia ! C’est une révolution musicale pour moi !

Dernière chanson que j’ai écouté…

« Je te pardonne » de Sia et Maitre Gims, que j’écoute en boucle.

 

 

En général j’occupe mes dimanches…

Avec mes enfants !

Si j’étais un animal je serais…

Un scorpion ou une lionne , je suis scorpion ascendant lion. Avec ma famille je suis plus une

lionne, mais seule je deviens scorpion, j’observe beaucoup…

 

 



Mon secret beauté après toutes ces années…

Le miel. J’en mets partout ! Pour la voix; quand je suis enrhumée je me fais un mélange d’oignon et

de miel; j’ai un démaquillant à base de miel. Ou c’est peut être la joie de vivre : elle est innée,

c’est après quand on devient dépendant de ce qui nous entoure, des cases dans lesquelles on

nous met que l’on peut la perdre. Mais notre base c’est la joie de vivre, la positivité.

C’est la fin de notre interview, un message que vous souhaiteriez transmettre aux internautes ?

Aimez-vous, aimez votre prochain et pensez que chaque jour doit être une fête.

 

 

Merci pour cette interview Ishtar, une sincérité et des messages que nous n’oublierons pas.

Super, merci à vous, j’étais ravie.

 

 

Nous vous rappelons que l’album d’Ishtar « Baila » est disponible!

tagrs