OH DEAR VEGAS! en interview : Leur premier EP « Summer Wolves », un single « Farewell Summer » en duo avec Lisa Milo et des dates à venir.

Oh-Dear-Vegas!---Photo-Promo-1-BDDepuis 2011, le duo OH DEAR VEGAS! parcours le globe à la rencontre de ses fans qu’il ne cesse de divertir.

Pour la sortie prochaine de leur premier EP « Summer Wolves » le 26 juin prochain, nous avons eu la chance de les rencontrer au cÅ“ur du 9ème arrondissement de Paris à l’Hôtel Eugène en ville **** . C’est dans un très beau petit salon à la française que les deux acolytes ont répondu à nos questions entre humour et sincérité. Deux artistes, un duo que nous vous invitons à découvrir dans cette interview.

 

Tous les deux chantent mais chacun ses instruments de prédilections: 
Seb à la basse et au synthé et Davy à la guitare et au piano. 

 

Seb, Davy, bonjour à vous deux, merci de nous recevoir et d’accepter de répondre à nos questions.
Alors pour commencer, comment définiriez-vous ODV! en trois mots?

D: En trois mots c’est pas facile, j’ai moderne qui traîne dans la tête… Ça n’est pas forcément vrai, puisqu’on essaye de piocher de partout et pas seulement dans la musique moderne. Non c’est punchy, catchy.

S: Moi, je dirai entêté pour l’aspect de notre carrière.

D&S: Un dernier… VEGAS! CATCHY, ENTÊTÉ et VEGAS.

D: Lumineux aussi, on aime bien la lumière.

 

Parlez-nous un peu de votre rencontre? S’agit-il d’une rencontre musicale, amicale? 

S: C’est une rencontre musicale avant tout. L’amitié est apparue après. A vrai dire, nous étions tous les  deux dans des groupes plutôt rock à l’époque pendant cinq ou six ans et ces groupes se sont séparés.
Nous n’avions pas envie d’arrêter notre carrière musicale. Un contact qu’on avait en commun,
nous a mis en relation sachant que chacun de nous cherchait un musicien pour former
un groupe.

 

Comment se sont déroulés vos premières créations suite à la formation de votre groupe?

D: L’idée c’était de construire quelque chose qui se différenciait de nos parcours rock. Le deal de départ c’était : On se met ensemble pour créer quelque chose de nouveau.

 

Avez-vous trouvez facilement votre patte musicale ? 

D: On a commencé par s’isoler pour écrire un maximum sans filtre, chercher quelque chose qu’on  ne savait pas faire.

S: C’est vrai qu’il a été difficile de se détacher de notre empreinte rock.

D: Et puis nous avons eu la phase de découverte. Seb était juste bassiste il ne chantait pas énormément. Un jour, on a décidé de faire un duo avec nos voix et pour la première fois j’ai eu la foi par rapport à mes projets précédents. Nos voix « matchait » tellement bien!

S: C’est ça à deux voix on formait quelque chose.

D: On est tellement mauvais tous les deux qu’on partage tout, un talent, un univers. C’est donc comme ça que c’est parti, un an après sortait notre premier titre.

S: C’est vraiment chez Mat le producteur des Skydancers qu’ont a vraiment trouvé l’identité que l’on cherchait.

 

Dites-moi, pourquoi avoir choisi OH DEAR VEGAS! ?

D: Moi j’étais bourré, je ne m’en souviens plus.
Rires

S: Non, on jouait sur internet avec un générateur de nom de groupe. On s’est tout de suite mis d’accord pour chercher un nom en trois mots. J’avais toujours cette idée qui traînait d’un onomatopée: « Oh », puis « OH DEAR »m’est venu en tête. Quant à lui, il avait un titre avec « VEGAS! » à la fin. On a donc « matché » les deux, tout ça écrit en majuscule avec un point d’exclamation à la fin ».

D: Plus sérieusement, le générateur de mots c’est une anecdote. Vegas c’est une ville de lumière à la fois belle, joueuse et pas belle. C’est une dualité qui match complètement avec nous. Nous sommes toujours en décalage tous les deux. C’est ce rapport que l’on cherchait. Il y avait cette envie de faire ressortir cette dualité et d’interpeller.

S: On cherchait aussi à ce que cela sonne pour les français !

 

Justement on a comme l’impression que vous vous considérez comme un groupe anglais?

D: Qui chante en anglais ! ^^

 
Donc le choix de l’anglais c’était marketing pour l’international? 

S: C’était plus naturel pour nous. On adore le français, on écoute tous les deux des artistes français, Les Inconnus, Vincent Delerme…

D: Mais ce n’est pas ce qu’on sait faire. Le français sur de l’électro ça devient très vite kitch.
Il a d’ailleurs fallu qu’on fasse cet effort sur « Farewell Summer » avec Lisa pour trouver des mots qui nous paraissaient acceptables. Notre musique tend à divertir les gens et pas faire en sorte qu’ils se focalisent sur la recherche d’un sens à tout prix.

 
Alors comment avez vous commencé, quel est votre formation musicale ?

S: C’est un peu comme notre vie, on a appris sur le tas! J’ai commencé la basse à 15 ans dans ma chambre avec mon petit carnet et pour l’électro j’ai acheté du matos et je me suis lancé : l’école de la vie !

D: J’ai commencé le piano à 12 ans et la guitare à 13 ans. De la même façon en autodidacte, je n’avais pas vraiment envie d’apprendre mais j’avais très envie de jouer. Plus on est technique et plus la créativité est bridé. C’est pour ça qu’on adore travailler avec Mat car il nous permet de nous exprimer comme on le souhaite.

S: Ça te permet de bosser ton oreille.

D: Les deux mêmes !

 

En 2013, 2014 vous faites beaucoup de dates aux USA. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous produire en live et par la suite, vous tourner vers l’enregistrement en studio?

S: Ce sont deux écoles distinctes. Le live, c’est l’aboutissement du cheminement. Le but final ce n’est pas de vendre un CD mais de se produire devant un public. C’est la qu’on peut voir la réaction du public.

Anecdote: Une fois on a repéré une dame dans le public, on a cru qu’elle s’était ennuyé à mourir et en faite nous l’avons recroisé le lendemain et elle nous a dit qu’elle s’était véritablement éclaté!

D: Pour ma part, je m’emmerde en live. Là encore on voit bien notre dualité…
C’est frustrant le live, je vois les gens mais il n’y pas une réelle interaction. Le studio c’est un  moment où tu peux être pointilleux et puis cette exposition ne me plaît pas. Un de ces jours je l’enverrai seul au front avec mon hologramme. xD

 

Vous avez signé en février 2016 avec le label Telquel, comment avez-vous rencontré le label ?

S: Avant je travaillais un peu dans la promo, à chaque rendez-vous je me trimballais avec ma carte ODV! que j’essayais de glisser partout. Un jour, j’ai rencontré Gaël à l’époque où il était chez Atmosphère il a fini par écouté ce qu’on faisait, par quitté Atmosphère, créer Telquel et nous inviter à rejoindre la famille.

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Votre EP, « Summer Wolves » va sortir dans une semaine, le 26 juin que ressentez-vous avant le lancement?

D: Franchement, j’ai une grosse envie de pisser… Non qu’est-ce qu’on ressent?

S: Bizarrement, ce n’est pas la frénésie des premières années. On l’a écrit il y a maintenant deux ans.
Donc, plutôt soulagé de le voir sortir! On peut dire que ça s’inscrit naturellement dans le processus mais  on est super content pour nos fans.

L’EP est déjà disponible en digitale 😉

oh-dear-vegas-farewell-summerCette signature annonce la sortie de votre premier single « Farewell Summer » en duo avec Lisa Milo. Pourquoi avoir collaborer avec Lisa?

D: On cherchait une voix féminine pour s’attaquer au marché français. Donc quelqu’un capable de chanter dans notre univers en français. Et on a réussi à la faire sortir de son univers pour la faire entrer dans le nôtre.

S: C’est vrai qu’elle a un vrai grain de voix quand elle chante en français, ça ne sonne pas variet’. C’est une artiste pétrie de talent, elle n’a pas besoin d’auto tune ou quoi elle vient et elle balance son truc, c’est chouette de partager cela avec elle.
D’ailleurs elle sera à Granville avec nous et le 24 juin au Bus Palladium pour défendre ce titre.

 

Comment gérez-vous votre promo et cette proximité avec vos fans?

S: il y a tout un côté technique, où il faut publier que tu en ai envie ou pas. C’est un vrai métier.

D: Mais ce sont les réseaux sociaux, et tout ça qui nous ont permis aussi de créer des liens.
Donc c’est pourquoi on continue de prendre le temps de répondre aux questions de nos fans et d’entretenir ce lien qui va au-delà de la scène.

 

Y a-t-il des Dj qui vous ont inspirés?

S: Les Dj pas tant que ça, on écoute de tout. Si en ce moment, j’adore Flume. Mais c’est difficile à dire parce que l’inspiration est quelque chose d’inconscient. Bizarrement on écoute des artistes qui ne vont pas nous influencer directement.

 

Qu’es-ce qui vous influence alors?

S: 21 Pilot
D: Quand j’étais jeune, j’écoutais Tino Maas

Tu n’es pas si vieux que ça… Du coup petites questions insolites et décalées avec Meg


« Dans 10 ans je serai… »

D: Mort
S: Pas riche

 

« J’aimerai collaborer avec… »

D: Je sais ce qu’il va dire, pour le français G. Depalmas et pour l’américain Eminem.
S: Exact.
D: Et moi, J.P Nataf pour le français et Eminem aussi ce serait énorme.

 

« Mon sport préféré est… »

S: Le foot
D: Joker

 

« Mon cocktail préféré est… » 

S: Le mojito
D: Whisky coca

 

« Le dernier album que j’ai écouté… » 
S: L’album de Jack Garratt
D: Le deuxième album de 21 Pilot.

 

« J’occupe mes dimanches à… » 

S:  À regarder les rediffusions de recherche appartement ou maison.
D: À travailler sur les sessions live, tout ça pour satisfaire monsieur.

 

« Si j’étais un animal, je serai… »

S: Une panthère noire
D: Un petit chat

 

ODV!

N’oubliez pas que vous pourrez retrouver les OH DEAR VEGAS! à Granville le 18 Juin en compagnie de Superbus et le 24 juin au Bus Palladium. Nous aurons d’ailleurs le plaisir d’y être.

Merci à vous deux pour cette interview très sympa et à bientôt pour le show le 24 !

S & D: Mais merci à vous, c’était très cool.

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